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LE CREDIT


L'origine du Spectacle, sa substance historique...pas la conquête d'un nouveau monde, mais essentiellement les besoins humains!...les " nouveaux " besoins!...ce nouveau monde! La consommation a remplacé " vers l'Ouest "! Grâce au crédit le capital à découvert en son sein un marché gigantesque.
Tous ceux qui subissent la loi du salariat: les producteurs, devront pour consommer au présent, vendre leur temps, présent et futur. Les luttes révolutionnaires ont freiné à cette époque son plein développement, et à la sortie de la drôle de guerre, la machine est repartie. Le crédit est au spectaculaire diffus ce que le parti unique est au spectaculaire concentré. Le développement du capital, une fois passé la reconstruction, se confond avec le développement du crédit. Là où il n'y a pas de crédit, pas d'émergence capitalistique. La société de consommation, n'est rien d'autre qu'une vulgaire foire à crédit, certes, gigantesque, foire quand même! Plutôt qu'augmenter les salaires?...l'aliénation! Le gadget souligné par Debord, illustre à merveille ces pseudo-marchandises, image de choses parmi les choses-images. On est rentré dans le spectacle avec le crédit! Cela leur a fait gagner quelques décennies. Le Japon, par exemple, où la classe qui commande, " construit des ponts qui vont nulle part "(dixit Le Monde).Possède haute technologie, programme pharaonique endettement aussi le pharaonique...mais voila! Faut sortir des mots! Repasse pas les plats...les mérites et les raisons pesés...trouvé léger...C'est dit! Mais pas de bise-bise! là où elle se couche...son lit! Les passifs aux trognons crapateaux...qu'ils se le disent les césigs!
La dégradation de l'Être en avoir?…en vendant le temps présent! Celle de l'avoir ?…en paraître! Vendant le présent et le futur!
L'empire soviétique s'est écroulé pour la mauvaise raison que les Staline n'ont pas misé sur le crédit " socialiste ". Un des faits remarquables dans ces pays dits de l'Est, c'est que la propriété privée n'a même plus de légalité au regard du droit bourgeois; les propriétaires actuels des moyens de production, sont ceux qui hier encore, s'appropriaient la plus value en bloc, au nom de leur propriété " du prolétariat ". Les bénéficiaires des privatisations s'affrontent, à la façon Ubu, ils ne se font guère d'illusions sur leurs bons droits.

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